EXPO/ spectacle /
CONFÉRENCE
LA CONFÉRENCE
Avec Elsa Lambey, chanteuse et flûtiste
Alice Margotton, médiatrice documentaire
Florence Nicolle, comédienne et chanteuse
Achille Millien (1838-1927), collecteur d'artistes du quotidien.
Samedi 15h30 - Cinéma - 10€
LA CONFÉRENCE !
"La Chanson Traditionnelle dans le Patrimoine Culturel Immatériel. Conserver ou sauvegarder, autorité ou liberté ? »#
ou
« Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le patrimoine culturel immatériel sans
jamais oser le demander. »
Co-écriture du texte du spectacle :
Elsa Lambey, Alice Margotton
et Florence Nicolle
Les chansons sont issues du collectage de
Achille Millien et des archives sonores de la
Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne
Ce spectacle s’adresse à tous les publics.
Trois conférencières un peu obsessionnelles présentent leur travail de recherche sur la chanson traditionnelle bourguignonne, à travers les collectes d’Achille Millien, folkloriste du 19e siècle. Ces trois expertes se donnent pour urgente mission de montrer la nécessité du Patrimoine Culturel Immatériel dans le monde d’aujourd’hui. Portées par leur objet d’étude, elles se passionnent pour un tralala, un quart de ton ou un numéro d’inventaire. Au fil du spectacle, elles se surprennent à interpréter ce répertoire, et la poésie qui se dégage malgré elles de ces chansons les fait sortir du cadre, et la conférence s’emballe...
Mlle Margotton : elle est assise au centre de la table. C’est elle qui « tient » la
conférence. Elle navigue dans les concepts, dit des mots compliqués, emploie des
acronymes tarabiscotés pour raconter les politiques de la culture et du
patrimoine
Mlle Nicolle : elle est l’archiviste, ramène au concret les propos de sa voisine. Elle
connait par coeur les numéros d’inventaire, fait des listes de tradéralonlère,
classe les choses pour l’éternité
Mlle Lambey : c’est la musicienne. Elle écoute pendant des heures les archives
sonores pour y déceler le moindre quart de ton, étudie chaque mode de façon
chirurgicale, tente d’écrire l’oralité sur son paper-board magique...
18h30 (Cinéma) – 10€ - SPECTACLE « Femmes en lutte et chienne de vie » d’après Maupassant »
avec Maxime Chevrier et Benoit Michaud
« Femmes en lutte et chienne de vie »
Le spectacle
Le verbe du conteur pour dire les histoires de Maupassant, la vielle à roue pour en faire entendre le fantastique...
C’est du Maupassant, ce sont des nouvelles de Maupassant, mais ce n’est pas son texte.
Ces histoires prennent une nouvelle vie en rencontrant l’écriture contemporaine de Maxime Chevrier.
Elles révèlent leur modernité en se frottant à la musique de Benoit Michaud et la mise en espace de Josette Renaud.
"Femmes en lutte et chienne de vie", car parmi toutes les nouvelles de Maupassant, Maxime et Benoit en ont retenu quatre qui évoquent des luttes féminines : les femmes battues, les grossesses non désirées, les femmes dans la guerre…
Les moments chantés et musicaux sont autant de « narrations parallèles » parties prenantes de l’univers de Maupassant.
Mais Maupassant ce n’est pas qu’un format de poche cornet au fond d’un cartable ; c’est un univers immense, immensément fantastique, « réaliste-illusionniste » selon ses propres mots. Un univers qui, pour peu qu’on sache le lire, dépasse son siècle pour prétendre à l’universel. C’est avec l’envie de toucher à cette universalité que s’est construit le spectacle.
Le temps aidant à la maturation il se dessine, par touches successives, le projet de ramasser plusieurs nouvelles dans un spectacle… plusieurs, certes, mais faut-il encore les choisir. Je me lance alors dans l’intégrale de Maupassant, sans idée préconçue, sans thématique prédéfinie en privilégiant la résonnance de telle histoire plutôt que telle autre, la possibilité de retrouver de l’oralité dans celle-ci et moins dans celle-là ; avec en toile de fond mon goût pour les humanités tortueuses et parfois torturées.
Au bout de ma lecture reste une vingtaine d’histoires pour lesquelles commencent alors le travail d’écriture, d’adaptation, « d’oralisation » auquel certaines ne résisteront pas. En voici alors plus qu’une petite dizaine… Le travail au plateau n’en retiendra que quatre, quatre histoires de femmes.